Avant notre trek autour des Annapurna, on reste trois jours pour visiter Katmandou. La ville est très polluée et bruyante mais elle a su garder un certain charme.
Le quartier de Thamel est idéal pour les trekkeurs en manque d’argent qui veulent s’équiper avant de partir. Bon, bien évidemment, ce sont des contrefaçons. De Katmandou, on prend le bus pour aller à Besi Sahar. Le soir, à notre hôtel, on rencontre Ram, un jeune indien qui fait le même trek que nous. On fera une bonne partie du chemin ensemble.
Jour 1 : de Bhulhule à Ghermu
Dénivelé net : + 400 m
Durée : 6 h
De Besi Sahar à Bhulbule, on prend le bus pour gagner un peu de temps. Comme toujours au Népal, il faut négocier serré. La veille, on demandé le prix « népalien » pour savoir dans quelle proportion on allait se faire avoir, car, au Népal, il y a toujours deux prix, le prix pour les autochtones et le prix pour les touristes. Ce trajet coûte donc normalement 60 roupies par personne. Le contrôleur nous en demande 400 pour les deux. Après quelques négociations, on tombe finalement d’accord sur 250. On monte donc dans le bus, satisfait. Sauf qu’au moment de payer, il en demande maintenant 350. Son attitude nous énerve tellement que l’on décide de sortir. Quelques minutes plus tard, le mec revient et accepte finalement de nous faire payer 250. Moralité de l’histoire ? Il n’y en a pas, sinon que l’on a perdu une bonne demi-heure en négociation pour environ cinquante centimes…
Après ça, on est content de commencer la randonnée. D’autant plus que cette première étape est facile avec des montées à faible dénivelé et des paysages bucoliques. On traverse de petits villages où les paysans cultivent du riz. Déjà, au loin, on aperçoit les Annapurna !
Durée : 6 h
De Besi Sahar à Bhulbule, on prend le bus pour gagner un peu de temps. Comme toujours au Népal, il faut négocier serré. La veille, on demandé le prix « népalien » pour savoir dans quelle proportion on allait se faire avoir, car, au Népal, il y a toujours deux prix, le prix pour les autochtones et le prix pour les touristes. Ce trajet coûte donc normalement 60 roupies par personne. Le contrôleur nous en demande 400 pour les deux. Après quelques négociations, on tombe finalement d’accord sur 250. On monte donc dans le bus, satisfait. Sauf qu’au moment de payer, il en demande maintenant 350. Son attitude nous énerve tellement que l’on décide de sortir. Quelques minutes plus tard, le mec revient et accepte finalement de nous faire payer 250. Moralité de l’histoire ? Il n’y en a pas, sinon que l’on a perdu une bonne demi-heure en négociation pour environ cinquante centimes…
Après ça, on est content de commencer la randonnée. D’autant plus que cette première étape est facile avec des montées à faible dénivelé et des paysages bucoliques. On traverse de petits villages où les paysans cultivent du riz. Déjà, au loin, on aperçoit les Annapurna !
Jour 2 : de Ghermu à Dharapani
Dénivelé net : + 650 m
Durée : 8 h
On poursuit notre chemin dans la vallée en remontant la rivière. On croisse de nombreuses cascades vertigineuses et on traverse nos premiers ponts suspendus. La journée est longue mais facile, le chemin étant encore très roulant.
Durée : 8 h
On poursuit notre chemin dans la vallée en remontant la rivière. On croisse de nombreuses cascades vertigineuses et on traverse nos premiers ponts suspendus. La journée est longue mais facile, le chemin étant encore très roulant.
Jour 3 : de Dharapani à Chame
Dénivelé net : + 800 m
Durée : 5 h
Première grosse montée à Timang (200 mètres en une demie-heure). En soirée, le froid commence à faire son apparition. Après manger, on rentre dans notre chambre. Irina crie « Une souris sur notre lit ». Je me retourne, elle est bien sur le lit, sur l’un de nos sacs de couchage même. Je panique. S’en suit un tête-à-tête d’une bonne minute avec la bête. Elle finit par s’en aller. Une fois que l’on reprend nos esprits, Irina va râler. Le propriétaire n’a pas l’air étonné et lui dit qu’il arrive. Mais bien sûr, il ne vient pas. Fatigué par la journée, on finit par se coucher en espérant que la souris ne remonte pas sur le lit…
Durée : 5 h
Première grosse montée à Timang (200 mètres en une demie-heure). En soirée, le froid commence à faire son apparition. Après manger, on rentre dans notre chambre. Irina crie « Une souris sur notre lit ». Je me retourne, elle est bien sur le lit, sur l’un de nos sacs de couchage même. Je panique. S’en suit un tête-à-tête d’une bonne minute avec la bête. Elle finit par s’en aller. Une fois que l’on reprend nos esprits, Irina va râler. Le propriétaire n’a pas l’air étonné et lui dit qu’il arrive. Mais bien sûr, il ne vient pas. Fatigué par la journée, on finit par se coucher en espérant que la souris ne remonte pas sur le lit…
Jour 4 : de Chame à Upper Pisang
Dénivelé net : + 650 m
Durée : 5h
Pour cette journée, il faut vraiment éviter la route et prendre le sentier de randonnée. Certes, c’est plus long et l’on monte plus mais les panoramas sur les Annapurna sont magnifiques. Pour la première fois, on a l’impression que l’on peut les toucher. On arrive tôt pour pouvoir laver du linge. Malheureusement, à trois heures et demie, une tempête de neige fait son apparition. Résultat, notre linge a gelé…
Durée : 5h
Pour cette journée, il faut vraiment éviter la route et prendre le sentier de randonnée. Certes, c’est plus long et l’on monte plus mais les panoramas sur les Annapurna sont magnifiques. Pour la première fois, on a l’impression que l’on peut les toucher. On arrive tôt pour pouvoir laver du linge. Malheureusement, à trois heures et demie, une tempête de neige fait son apparition. Résultat, notre linge a gelé…
Jour 5 : de Upper Pisang à Manang
Dénivelé net : + 200 m
Durée : 8h
Là encore, il faut prendre le sentier de randonnée pour pouvoir profiter des plus beaux paysages. La montée pour aller à Ghyaru fait particulièrement mal : 400 mètres en une heure. Le soir on fait nos adieux à Ram car il ne fait pas le détour par le lac Tilicho. En effet, comme on ne souffre pas du mal des montagnes, on décide de zapper la journée d’acclimatation et de faire cette « balade » de deux jours à la place.
Durée : 8h
Là encore, il faut prendre le sentier de randonnée pour pouvoir profiter des plus beaux paysages. La montée pour aller à Ghyaru fait particulièrement mal : 400 mètres en une heure. Le soir on fait nos adieux à Ram car il ne fait pas le détour par le lac Tilicho. En effet, comme on ne souffre pas du mal des montagnes, on décide de zapper la journée d’acclimatation et de faire cette « balade » de deux jours à la place.
Jour 6 : de Manang au camp de base du lac Tilicho
Dénivelé net : + 600 m
Durée : 6h
Pour la première fois, on dépasse les 4 000 mètres d’altitude. A part avoir le souffle coupé à la moindre montée, tous se passe bien. Il fait encore plus froid. La nuit, la température descend à moins dix degrés. Et bien sûr, les chambres des gîtes ne sont pas chauffées. Heureusement, on a de bons sacs de couchage. Le seul hic, c’est que le Diamox, le médicament que l’on prend pour le mal des montagnes, est un diurétique. Se réveiller trois fois par nuits et être obligé de sortir dans le froid, ce n’est pas cool ! Seul point positif, les montagnes enneigées perdues au milieu d’un ciel étoilé. Une vision féérique !
Durée : 6h
Pour la première fois, on dépasse les 4 000 mètres d’altitude. A part avoir le souffle coupé à la moindre montée, tous se passe bien. Il fait encore plus froid. La nuit, la température descend à moins dix degrés. Et bien sûr, les chambres des gîtes ne sont pas chauffées. Heureusement, on a de bons sacs de couchage. Le seul hic, c’est que le Diamox, le médicament que l’on prend pour le mal des montagnes, est un diurétique. Se réveiller trois fois par nuits et être obligé de sortir dans le froid, ce n’est pas cool ! Seul point positif, les montagnes enneigées perdues au milieu d’un ciel étoilé. Une vision féérique !
Jour 7 : du camp de base au lac Tilicho et à Mursang
Dénivelé : + 1 000 m jusqu’au lac puis – 1 100 jusqu’à Mursang
Durée : 7 h
Les choses dures commencent... Avec l’altitude et la fatigue accumulée, la montée fait mal, très mal ! Mais le lac, perché à près de 5 000 mètres en vaut la peine !
Durée : 7 h
Les choses dures commencent... Avec l’altitude et la fatigue accumulée, la montée fait mal, très mal ! Mais le lac, perché à près de 5 000 mètres en vaut la peine !
Jour 8 : de Mursang à Yak Kharka
Dénivelé net : 0 m (mais montée de 400 mètres jusqu’à Chyongo)
Durée : 5 h
Après la journée de la veille, on est bien content d’avoir cette journée plutôt tranquille. On commence à s’habituer à l’altitude. On se dépêche pour essayer d’avoir une douche chaude avec les panneaux solaires. Malheureusement, les canalisations du gîte ont gelé pendant la nuit et la journée n’a pas suffi à les remettre en état de marche. On devra se contenter d’un seau d’eau chaude…
Durée : 5 h
Après la journée de la veille, on est bien content d’avoir cette journée plutôt tranquille. On commence à s’habituer à l’altitude. On se dépêche pour essayer d’avoir une douche chaude avec les panneaux solaires. Malheureusement, les canalisations du gîte ont gelé pendant la nuit et la journée n’a pas suffi à les remettre en état de marche. On devra se contenter d’un seau d’eau chaude…
Jour 9 : de Yak Kharka à Thorung Phedi
Dénivelé net : + 400 m
Durée : 3 h
Petite journée. On décide donc de faire la « grasse matinée » en se levant à 7h30… On arrive en début d’après-midi à Thorung Phedi mais on ne préfère pas continuer jusqu’au high camp pour ne pas dormir trop en altitude. En arrivant au camp de base, au milieu des montagnes, on se sent vraiment loin de tout. Enfin, ce sentiment ne fut que de courte durée. La playlist du gîte nous rappelle la « civilisation » : après deux chansons tibétaines, on tombe sur du Snoop Dog avec Young, wild and free, du Rihanna avec Talk that talk et du Black Eyed Peas avec Don’t lie. A 4 400 m d’altitude, ça envoie du lourd !
Durée : 3 h
Petite journée. On décide donc de faire la « grasse matinée » en se levant à 7h30… On arrive en début d’après-midi à Thorung Phedi mais on ne préfère pas continuer jusqu’au high camp pour ne pas dormir trop en altitude. En arrivant au camp de base, au milieu des montagnes, on se sent vraiment loin de tout. Enfin, ce sentiment ne fut que de courte durée. La playlist du gîte nous rappelle la « civilisation » : après deux chansons tibétaines, on tombe sur du Snoop Dog avec Young, wild and free, du Rihanna avec Talk that talk et du Black Eyed Peas avec Don’t lie. A 4 400 m d’altitude, ça envoie du lourd !
Jour 10 : The Day : de Thorung Phedi à Muktinah
Dénivelé net : + 1 000 m jusqu’au sommet et – 1 600 jusqu’à Muktinah
Durée : 8h30
Comme la journée est longue, on décide de partir à 5 heures du matin. La montée dans le noir avec les lampes torches est sympa. Il faut bien prendre son temps pour ne pas être trop essoufflé avec l’altitude. On arrive au sommet en 4h. On l’a fait ! Avec 4h30, la descente est elle aussi interminable. Attention aux genoux !
Durée : 8h30
Comme la journée est longue, on décide de partir à 5 heures du matin. La montée dans le noir avec les lampes torches est sympa. Il faut bien prendre son temps pour ne pas être trop essoufflé avec l’altitude. On arrive au sommet en 4h. On l’a fait ! Avec 4h30, la descente est elle aussi interminable. Attention aux genoux !
Jour 11 : de Muktinah à Jomson
Dénivelé net : - 1 000 m
Durée : 5h30
Une étape tranquille pour finir même si la longue descente met de nouveau à l’épreuve les genoux. On rentre dans une zone plus aride, le district de Mustang ce qui change beaucoup les paysages. Très joli.
Durée : 5h30
Une étape tranquille pour finir même si la longue descente met de nouveau à l’épreuve les genoux. On rentre dans une zone plus aride, le district de Mustang ce qui change beaucoup les paysages. Très joli.
Une fois le trek fini, on prend l’avion direction Pokhara. Avec son lac et son quartier touristique, cette ville a des airs de station balnéaire. Idéal pour se reposer et se préparer à la folie de New Delhi.
Comme d'habitude, si vous voulez voir plus de photos, direction le diaporama...
Comme d'habitude, si vous voulez voir plus de photos, direction le diaporama...