Après être resté deux jours à Oulan Bator pour se reposer et visiter rapidement la ville, on part faire une excursion pour découvrir la Mongolie. Au programme, 3 000 kilomètres en quatorze jours à travers le désert de Gobi et la région centrale.
Entre poussière et ciel étoilé
La dream team !
Après seulement quelques kilomètres, on est frappé par ces immenses espaces habillés uniquement par quelques yourtes et troupeaux. Pendant deux semaines, on profitera de paysages sauvages à couper le souffle : plateaux encerclés de montagnes, falaises sorties de nulle part ou encore plaines arides s’étendant à perte de vue. Comme une image est toujours plus parlant qu’un long discours, voici quelques photos pour vous faire une idée. Si vous voulez en voir plus, regardez notre diaporama sur la Mongolie.
Les « white stuppa » d’Yolin Yam
Les dunes de Khongoryn Els
Steppe mongole
Notre coup de coeur !
Notre coup de cœur de cette quinzaine : la vue depuis le sommet des dunes de Khongoryn Els. Cela valait bien une petite vidéo :
Même la nuit, la nature nous gâte. En l’absence de pollution lumineuse, on peut observer un magnifique ciel étoilé. Seul bémol, l’aridité des paysages. Si on s’y attendait pour le désert de Gobi, on espérait voir un peu plus de verdure dans le centre de la Mongolie. Et, comme on fait environ quatre heures de voiture par jour, on bouffe de la poussière. On conseille donc plutôt de visiter la Mongolie en juillet. Au début de l’été, les paysages sont plus verts.
Chocs culturels
I got the power !
Cette nature sauvage a un prix : celui du confort. En Mongolie, tout est vraiment sauvage. Les infrastructures sont quasiment inexistantes et quand elles ont le mérite d’exister, ce n’est pas de la meilleure qualité. Dans les petites villes, l’accès à l’eau courante n’est pas encore généralisé. Quant aux routes, bien que de nombreuses soient en construction, elles se comptent encore sur les doigts de la main.
Mais ce qui marque surtout, ce sont les différences culturelles. Les Mongoles n’ont pas du tout le même concept du mot intimité. Pour les toilettes par exemple, pas besoin de porte. Et quand il y en a, elle est coupée en deux. Et oui, il faut croire que le Mongole veut profiter en permanence de la beauté de ses paysages. Autre exemple, vous pouvez entrer dans une yourte sans frapper. Et, même s’il n’y a personne, vous pouvez vous taper l’incruste à l’intérieur pour attendre quelqu’un. Ce qui nous amène au deuxième point de différence : l’hospitalité.
Dès que l’on rentre, on est très bien accueilli. Ce qu’ils proposent n’est pas toujours à notre goût mais au moins, ils sont généreux. Parmi les breuvages proposés, on retiendra en particulier l’airak, boisson nationale à base de lait de jument, qui contiendrait, selon notre guide, plus de soixante vitamines. Comme promis, on passe une petite dédicace à notre guide et chauffeur qui, avant de s’arrêter dans une yourte, vérifiaient à la jumelle qu’il y avait quelques poulains attachés, signe que le précieux nectar avait pu être préparé.
Mais ce qui marque surtout, ce sont les différences culturelles. Les Mongoles n’ont pas du tout le même concept du mot intimité. Pour les toilettes par exemple, pas besoin de porte. Et quand il y en a, elle est coupée en deux. Et oui, il faut croire que le Mongole veut profiter en permanence de la beauté de ses paysages. Autre exemple, vous pouvez entrer dans une yourte sans frapper. Et, même s’il n’y a personne, vous pouvez vous taper l’incruste à l’intérieur pour attendre quelqu’un. Ce qui nous amène au deuxième point de différence : l’hospitalité.
Dès que l’on rentre, on est très bien accueilli. Ce qu’ils proposent n’est pas toujours à notre goût mais au moins, ils sont généreux. Parmi les breuvages proposés, on retiendra en particulier l’airak, boisson nationale à base de lait de jument, qui contiendrait, selon notre guide, plus de soixante vitamines. Comme promis, on passe une petite dédicace à notre guide et chauffeur qui, avant de s’arrêter dans une yourte, vérifiaient à la jumelle qu’il y avait quelques poulains attachés, signe que le précieux nectar avait pu être préparé.